Vilain vilain vilain
Prévisible dérive, nous y voilà : à force de qualifier de « extrême-droite » tout et son contraire (aussi bien les identitaires et autres nationaux-révolutionnaires que les sionistes, les libéraux-conservateurs et les anti-fascistes anti-islam à la Fallaci, bref tout un tas de gens qui mis dans une salle tous ensemble feraient probablement une mémorable rixe), les stylistes du prêt à penser en étaient venus à devoir introduire de nouvelles expressions pléonastiques telle « extrême-droite dure » pour en rajouter une couche et renforcer encore l'idée qu'à part la gauche, les gentils, le reste du monde ne peut qu'être classifié en méchants, très méchants et très très méchants.
De même, à force de qualifier de libéral quiconque n'est que modérément et non pleinement marxiste, de néo-libéral des enthousiastes de l'allocation universelle et d'ultralibéral même ceux qui ne remettent pas même en cause le SMIC et autres inepties économiques, que restait-il pour qualifier ceux qui sont vraiment libéraux ?
Le non l'emporte chez les ultras ultralibéraux
En bonus, une autre illustration de la corruption du pouvoir et de la contamination par la crasse du politique :
« Cette Constitution est très mauvaise, c'est une lettre au père Noël qui mélange tous les droits et ne permet aucune avancée libérale, poursuit-il. Alors intellectuellement, c'est non. Mais politiquement, on va faire avec... »
Par Turion, sous Propaganda, le 2005-05-26