immigration, suite
Toujours l'argument des routes. C'est plus du Droit, c'est des préférences subjectives (Hoppe et Kinsella le reconnaissent d'ailleurs en partie) : lui ça lui fait peut-être chier de voir des immigrés utiliser « ses » routes, mais peut-être que moi ça me fait pas chier, et c'est aussi MES routes. Qui a raison ?
De plus, je vois pas au nom de quoi mon droit d'inviter qui je veux chez moi, ma propriété à 100%, en le faisant passer par une route qui m'appartient à 0.0001 %, aurait moins de valeur que le droit de quelqu'un d'autre de l'empêcher de passer par une route qui lui appartient aussi à 0.0001%.
Even if private property owners were not prohibited from inviting whomever they wish onto their own property, the guest would have a hard time getting there, or leaving, without using, say, the public roads.
Il s'oppose donc bel et bien à l'immigration même invitée! Ce qui limite donc 1) le droit de l'immigré de venir chez moi si je l'invite, 2) mon droit de l'inviter si je veux et 3) mon droit de le faire passer par une route dont je suis « copropriétaire ».En quoi sa solution garantirait-elle alors un maximum de restitution des droits de propriété ?
Il assume présuppose également que
It seems to me it is reasonable to use the property in this case the way 99 prefer, instead of the one prefers.
D'une part, je ne suis pas du tout sûr que la vaste majorité soit contre une immigration libre/sur invitation, d'autre part, je ne suis pas convaincu non plus par le principe. S'il y avait pas de route, l'immigré qui veut juste aller chez moi pourrait peut-être passer quand même. Est-ce qu'il suffit à l'État d'investir de l'argent volé dans quelque chose de volé pour qu'il faille le laisser le contrôler ?
Par Turion, sous Ordre, Droit, Français, Mobilité internationale / Immigration, le 2005-09-12