les babélistes
C'est tellement mieux de parler tous une langue différente! Pensez-donc à tous ces emplois qui seraient menacés si les gens décidaient de faire simple plutôt que compliqué et de tous parler anglais! Traducteurs, interprètes, profs de romanche, sans oublier les "immortels" et leur ô combien essentielle tâche d'invention de néologismes crétins pseudo-français, les clowns de la "francophonie" ou les illuminés de l'esperanto.
Surtout, donc pas se bouger le cul, pas apprendre l'anglais, tout lire dans des putain de traductions. Surtout, pour l'État, tout faire pour décourager la coordination spontanée et l'adoption volontaire de normes et de conventions internationales, surtout, comme d'habitude, encourager le bordel imposé plutôt que l'ordre spontané.
Enseignement des langues : priorité aux langues nationales ATS, le 9 septembre 2005 à 17:21
BERNE - Les langues nationales devraient avoir la priorité dans l'enseignement. La commission de l'éducation du Conseil national veut que la Confédération et les cantons s'engagent à ce que le premier idiome étranger enseigné soit l'une des langues du pays.
Par 17 voix contre 3, la commission a décidé d'inscrire cet objectif dans la loi sur les langues. Elle lui accorde en effet une grande importance politique, ont indiqué les services du Parlement.
Cette décision, qui fait écho à une initiative parlementaire du conseiller national Didier Berberat (PS/NE), intervient alors que la question de l'enseignement des langues suscite de nombreux remous. Presque tous les cantons alémaniques ont décidé de donner la priorité à l'anglais. Font exception les cantons bilingues ou proches de la Suisse romande.
Pour le reste, la commission s'est engagée en faveur du romanche en décidant à l'unanimité que les députés s'expriment dans la langue nationale de leur choix. En revanche, elle a rejeté une proposition visant à ce que tous les documents du Parlement soient systématiquement disponibles en allemand, en français et en italien.
L'obligation ne devrait valoir qu'"en règle générale". Aller plus loin serait très coûteux et difficile à réaliser, selon la commission.
La loi sur les langues, qui a pour but de renforcer le quadrilinguisme, a été remise sur le tapis par la commission, sur la base d'une initiative parlementaire de Christian Levrat (PS/FR). Le Conseil fédéral avait enterré le projet en avril 2004, invoquant notamment le coût de son application, évalué à 17 millions de francs à partir de 2008. (TSR)