La plaie socialiste
Un monde sans vandales, ce serait cool. Un monde où les vandales se contentent de vous voler et de détruire ou consommer pour eux-mêmes ce qu'ils vous volent, ce serait pas le nirvana, mais ce serait toujours mieux qu'un monde où les vandales vous volent et utilisent l'argent pour vous faire encore plus de mal.
Ce qui nous amène aux socialistes. Si au moins les socialistes pouvaient se contenter de soutenir le vol, disons, purement financier des impôts, et donc provoquer l'appauvrissement de l'économie et la réduction de notre espérance et qualité de vie. Mais non. Je sais pas si une gauche qui se limitait à ça, une gauche hippie, mythiquement soixante-huitarde, "interdit d'interdire", libertaire, etc. existe vraiment ou a un jour existé. Une gauche qui arriverait à gauche dans le WSPQ.
Mais en tout cas, la « gauche » contemporaine n'est pas de celles-là ! Elle, elle est plutôt en bas, au fond du trou. Il y a la gauche américaine, et il y a la gauche européenne. Aujourd'hui donc, être de gauche c'est :
- Vouloir interdire la prostitution, comme les connasses féministes en Suède.
- Défendre le racisme d'État et insister pour que l'État trie les gens selon des critères raciaux, par exemple pour la "discrimination positive".
- Défendre des terroristes nationalistes et conservateurs dans tous les mauvais sens du terme, pour autant qu'ils soient violemment racistes au point de tuer des juifs pour la seule raison qu'ils sont juifs. Être de gauche, en effet, c'est considérer que le moindre soupçon de militarisme, de nationalisme, d'homophobie, de machisme ou de racisme, même anodins, non-violents et personnels, comme condamnable, pour autant qu'il vienne de Blancs, Judéo-chrétiens ou Européens. Au contraire, être de gauche c'est tolérer, respecter voire aduler ces mêmes caractéristiques lorsqu'elles concernent des non-blancs. Ainsi, être de gauche c'est aussi défendre Mugabe ou Arafat, par exemple.
- Vouloir interdire la pornographie :
Pour Anita Fetz (PS/BS), il faut faire preuve de courage et oser défier l'industrie de la pornographie qui pèse des dizaines de millions de francs.
- Défendre le contrôle des pièces d'identité et le fichage de la population, tant que ça vient de l'Union européenne.
- Défendre le même esclavagisme que celui du service militaire obligatoire, tant que c'est pour un service "civil" ou "civique" (merci Ségo).
- Vouloir abolir la liberté d'expression.
- Accuser ses adversaires politiques d'avoir commis des incendies histoire de faire avancer ses propres projets liberticides : un criminel brûle une synagogue ? C'est la faute à Blocher ! Mais c'est bien sûr !
Des propos qui mettent en effet quelque peu mal à l'aise à gauche. «Mon camarade de parti a peut-être fait preuve d'un peu trop de tempérament», relève Pierre-Yves Maillard, vice-président du PSS. «Il faut rester prudent tant que l'enquête n'est pas bouclée.»
- Être opposé aux machines à sous, casinons, jeux de hasard et autres jeux maléfiques et immoraux.
- Se préocupper de la santé de la population dans une bonne vieille optique paternaliste conservatrice, notamment en "luttant contre l'obésité".
- Proposer à un régime fondamentaliste d'organiser une conférence négationniste en Suisse.
- Considérer que les femmes, contrairement aux hommes, sont trop connes pour faire de la politique (mais qu'elles doivent la faire quand même), et qu'y faut donc qu'un homme leur donne un cours spécial pour leur apprendre.
- Et j'en oublie sûrement d'autres.
Et bien sûr, être de gauche, c'est aussi ça :
ETRE GOUVERNE c'est être gardé à vue, inspecté, espionné,dirigé, légiféré, reglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre ni la science, ni la vertu... Etre gouverné, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonestré, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous pretexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, ranconné, exploité, monopolisé, concusionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résbce, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendié, vexé, traqué, houspillé, assomé, désarmé, garotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! Et qu'il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République ! -- Proudhon
Par Turion, sous Désordre, le 2007-06-06