C'est la faute aux pixels
Le rôle des images pornos dans les viols collectifs entre ados est dévastateur
Hop, un gros titre accrocheur pour 24 heures, et carrément "Le modèle porno brise les jeunes" pour la une de la Tribune de Genève...
En lisant les articles, on ne retrouve pas grand chose qui justifiât de tels titres : pas d'argument solide ou de données empriques pour étayer la thèse. Une sexosophe (?) se contente d'expliquer que le porno c'est pas bien parce que le vrai sexe c'est pas comme ça... Bref, propagande anti-porno ?
L'article vous conseillera également de priver vos enfants de télé, internet, etc... Évidemment, toute personne qui aurait vu une image porno avant l'âge légal ne pourrait qu'être traumatisée à vie : c'est évidemment votre cas aussi, chers lecteurs, n'est-ce pas. Évidemment, les enfants sont de petites têtes blondes innocentes qui feraient de mal à personne et croient que les enfants viennent des cygognes... jusqu'à ce qu'on les mette devant Internet, et là, hop, victimes innocentes, au détour d'un article passionnant sur disney.fr ils vont soudain, par hasard, tomber sur des images violentes qui les traumetiseront à vie, victimes, mais qui pourront néanmoins leur valoir, coupables, une condamnation aux travaux forcés si les forces du désordre les trouvent sur leurs natels. Non vraiment, on se fout pas de notre gueule.
Détail amusant, l'article, après une série de suggestions autoritaires du genre, conclut par une conclusion plutôt étonnnante venant d'un discours autoritaire :
«Ton corps est ta propriété exclusive.» Mais plein de monde a le droit de savoir avec qui tu baises, si t'es vierge, si tu baises comme prévu par l'Église et non par les films porno, quels sont les termes de l'échange, etc... Les natels aussi sont leur propriété exclusive, sauf que les keufs peuvent les fouiller... Quelques saines lectures en conclusion :