Pas de miracle
Encore un exemple tout simple mais qui ne peut mener qu'à une conclusion: le communisme ça ne marche pas. Et ce n'est pas qu'une quelconque question de mauvaise application comme beaucoup l'admettent avec une complaisance cooupable, c'est tout simplement une question de principe faux. Chaque jour en apporte de nouvelles preuves, pourtant certains s'obstinent à y croire...
Les places d'amarrage sur le lac Léman furent placées sous la responsabilité de l'état, au lieu de laisser librement des entreprises construire des ports et vendre des places aux prix qui leur conviendraient. Le résultat était inévitable: dans les pays communistes, il fallait attendre 10 ans pour une voiture ou un appartement. La Suisse a un secteur qu'elle gère de manière communiste ? Il n'y a pas besoin d'être devin pour comprendre ce qui devait se passer et ce qui se passadonc: 10 ans d'attente pour avoir une place d'amarrage.
Inévitablement, corruption, inévitablement, abus. Ca en devient presque effrayant tellement c'en est mathématiquement logique, implacable, inévitable. L'état doit construire des ports ? Quel intérêt Staline avait-il à ce que des paysans pauvres ne crèvent pas de faim ? Aucun. Les paysans crevèrent donc de faim. Quel intérêt l'Etat a-il à construire des ports ? Strictement aucun. Les ports ne se donc pas construits, et il y a pénurie de places d'amarrage.
Une commune (exemple de Rolle, VD) laisse-t-elle le droit à une entreprise privée de construire un port ? L'entreprise à intérêt à ce qu'il soit construit rapidement. Il est donc construit rapidement. La même commune a un port communal qu'on projette d'agrandir ? A-t-elle un quelconque intérêt à ce que cela se fasse rapidement ? Non, donc le projet traîne depuis des années. Il n'y a pas de miracle, les faits sont là, indéniables: vous confiez quelque chose à une entreprise privée, et soit elle réussit et tout le monde profite, soit elle échoue et personne n'en pâtit. Vous confiez quelque chose à l'état, et dans le meilleur des cas, cela profitera à quelques uns, et dans le pire cas à personne.
Par Turion, sous Éco, le 2002-08-11