J'veux bien une claque, mais en échange j'aimerais bien un coup de poing dans la gueule
Il faudrait donc peut-être rappeller que la Suisse (ou plutôt, l'ensemble des habitants honnêtes de ce pays) a tout à perdre par une adhésion de la Suisse à l'espace Schengen.
La loi suisse sur les armes, plutôt libérale, devrait s'adapter aux conditions anti-libérales de Schengen, alors même que l'ensemble des concernés et la plupart des partis se sont exprimés contre la révision de la loi sur les armes proposée par Metzler, qui allait dans le sens autoritaire de Schengen, heureusement "rangée" par Blocher. Rappellons à tout hasard la "sécurité" que ce genre de loi a apporté au Royaume-Uni, ou en France, où des fourgons sont attackés au lance-roquette et des bandes armées s'affrontent à l'AK-47.
L'ouverture des frontières, déjà pratiquée en partie, est une catastrophe au niveau sécuritaire. Il est de notoriété publique qu'une grande partie des crimes commis en Suisse le sont par des "touristes du crime", c'est à dire généralement des bandes de racailles qui viennent de France voler des voitures ou des tsiganes qui viennent faire des cambriolages. Bien souvent, la frontière est (ou était ?) le seul moyen de les intercepter rentrant avec des voitures volées et/ou chargées de butin. Après l'ouverture des frontières pour les Roumains, il n'a pas fallu attendre plus d'une semaine pour que des Roms viennent en masse, faire de la fraude ou des vols.
Bref, une adhésion de la Suisse à Schengen serait catastrophique tant pour les libertés que pour la sécurité des habitants de ce pays. Le Conseil Fédéral veut bien sûr y pousser la Suisse, probablement par euroconnerie, comme pour la TVA, espérant ainsi intégrer la Suisse de plus en plus à l'espace d'insécurité et d'étatisme de l'URSE.
L'ASIN, heureusement, a promis de faire référendum. Mais si elle se retrouve seule, la bataille sera dure, surtout si elle se retrouve trahie par Blocher, puisque, rappellons-le, c'est son département qui est en charge du dossier Schengen, et c'est donc lui qui devrait le défendre face au peuple en cas de votation.
Par Turion, sous Suisse, le 2004-04-18