Le Label anti-URSE
Le NOMES propose toujours son « label europe ». J'ai tout de même l'impression que ces propositions deviennent de plus en plus amusantes avec le temps qui passe. Je suggére donc aux blogueurs anarchistes et libéraux de soutenir le « Label anti-URSE » qui consiste à dire 7 fois NON aux 7 propositions du label europe. (URSE est un synonyme de UE. L'Europe, par contre, ne se résume pas à l'UE.)
- Le monde a besoin de l'Europe
Dans les incertitudes existantes au plan mondial, il convient de ne pas abandonner la définition de l’ordre international et de notre sécurité aux seuls Etats-Unis. L'émergence d'une Union européenne autonome, forte, solidaire et favorisant la paix dans le monde est clairement dans l'intérêt de la Suisse.- L'Europe à 25 est une chance
En 2004, l'Union européenne accueillera dix nouveaux membres, dont huit proviennent du centre et de l'est de notre continent. Cette réunification constitue une chance historique pour toute l'Europe, y compris la Suisse, qui en bénéficiera au plan économique et culturel.- La Constitution européenne est un progrès
L'Union européenne est en train de se donner une Constitution qui rendra possible l’élargissement et constitue en même temps un approfondissement de l’intégration.- La codécision améliore notre capacité d'action
L'isolement affaiblit la Suisse. Les enjeux centraux de notre société ne peuvent trouver de solution pertinente qu'à l'échelon européen. Par conséquent, seule la codécision garantit une défense efficace et digne des intérêts de la population suisse.- L'information sur l'Europe est nécessaire
De manière pro-active, le Conseil fédéral doit conduire une politique d'information montrant à la population les avantages d'être membre de l'Union européenne.- Une planification européenne est nécessaire
Les Chambres fédérales doivent soutenir une politique européenne qui vise à l'adhésion à l'UE. Durant la prochaine législature, des négociations d'adhésion doivent être ouvertes pour permettre à la Suisse de rejoindre l'Union européenne.- L'Europe doit être un élément central de la politique extérieure
L'adhésion à l'Union européenne doit être un élément central de la politique extérieure de la Suisse. Car l’avenir de la Suisse dépend de l’avenir de l’Europe.
- Eurabia, anyone ? Les Etats-Unis, malgré leurs défauts, ont fait bien plus pour la sécurité de l'Europe que l'Union Europénne. Il n'est pas souhaitable que l'argent des contribuables suisses serve à financer le terrorisme et la corruption comme l'UE le fait. (financement de l'OLP, par exemple)
- Le plan économique et culturel n'a pas besoin d'un super-Etat bureaucratique. Au contraire, la bureaucratie de l'UE et ses réglementations nuisent à l'intégration économique. Et il ne faut pas confondre intégration économique et intégration politique :
Political integration involves the territorial expansion of a state’s powers of taxation and property regulation. Economic integration is the extension of the interpersonal and interregional division of labour and market participation. (Hans-Hermann Hoppe)
- La constitution européenne est anti-libérale, et plutôt que de se borner à reconnaître les droits fondamentaux des européens, réglemente dans le détail leur vie.
- La "codécision" est un mythe : l'UE se caractérise par peu de démocratie, et la Suisse n'aurait que peu de voix aux votes.
- Le gouvernement n'a pas à utiliser l'argent volé aux citoyens pour financer leur endoctrinement à une cause ou une autre.
- Une adhésion n'est pas souhaitable pour la Suisse. De plus en plus d'économistes le reconnaissent, ainsi qu'une part de plus en plus grande de la population.
- L'UE est emmêlée dans ses propres problèmes. La Suisse doit mener une politique extérieure d'ouverture économique non-limitée à l'UE.
Il y a bien sûr des tas d'autres bonnes raisons de s'opposer à l'URSE.
Par Turion, sous Zéropa / URSE, le 2006-08-20