Décidément, yaura qu'les politiciens suisse-romands pour vouloir persister dans la connerie prohibitionniste...
Fédération suisse des fonctionnaires de police :
Les policiers suisses sont favorables à la dépénalisation du cannabis. Leur syndicat appelle les politiciens à faire preuve de courage lors de la session de mai. Il leur demande de traiter rapidement ce dossier sans fermer les yeux sur la réalité. (TSR)En plus, on sait déjà comment les reconvertir.
Conférence des commandants des polices cantonales :
Le président de la Conférence des commandants des polices cantonales Martin Jäggi plaide pour la dépénalisation du cannabis. Il appelle aussi les politiciens à oser de nouvelles voies afin de faire diminuer la consommation. Si la révision échoue devant le Conseil national, il est à craindre que la consommation de cannabis augmente encore, a-t-il déclaré dans la presse alémanique. Or la police a mieux à faire que de poursuivre les petits consommateurs. Mettre ces derniers à l'index n'empêchera pas les jeunes de fumer, selon M. Jäggi. Egalement commandant de la police soleuroise, il a déclaré que sous la loi actuelle, les dénonciations pour consommation de cannabis avaient triplé dans son canton au cours de la dernière décennie. D'après lui, la loi révisée serait la réponse adéquate au marché noir car elle comprendrait le contrôle de la production et du marché. Concernant le petit commerce, des restrictions quantitatives sont prévues et les consommateurs seront tenus de s'identifier, a-t-il souligné. Malgré la libéralisation, on peut donc s'attendre à ce que moins de jeunes aient accès à la marchandise, selon lui. M. Jäggi appelle à innover avec la révision de la loi traitée durant la session de mai. La distribution contrôlée d'héroïne avait aussi été controversée lors de son introduction, mais les résultats actuels sont impressionnants, a-t-il rappelé. (TSR)
Sans oublier les médecins :
Craignant que le National refuse de nouveau d'entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants, des experts ont lancé un cri d'alarme. Selon eux, un tel refus « signera l'échec de 10 années fructueuses de prévention de la drogue en Suisse ». Alors que le Conseil des Etats a déjà approuvé les nouvelles dispositions, qui prévoient notamment la dépénalisation de la consommation de cannabis, le Conseil national a refusé l'entrée en matière en septembre 2003, en pleine fièvre électorale. Ce scénario risque de se reproduire lorsque les députés devront se prononcer une nouvelle fois, la commission préparatoire leur ayant recommandé au début du mois de maintenir leur refus. S'ils suivent cette proposition, le projet de révision présenté sera enterré. Une telle perspective n'est pas du goût de la Société suisse de médecine de l'addiction. Accompagné d'autres spécialistes, son représentant Toni Berthel a appelé vendredi à Berne le National à « regarder la réalité en face ». (TSR)
Et encore des médécins :
Des médecins prônent la prescription de cocaïne [..]
Depuis dix ans déjà, la Suisse dispose d'un programme de distribution contrôlée d'héroïne. Certains médecins estiment qu'un projet similaire fonctionnerait aussi pour les cocaïnomanes.[..]
Selon les estimations, 90'000 personnes prennent de la cocaïne en Suisse. Mais la majorité en consomme uniquement occasionnellement et n'est pas concernée par la question d'un programme de distribution contrôlée.[..] (TSR)
Chiffres plus précis
Quelque 10 000 Suisses consomment régulièrement de la cocaïne et 100 000 occasionnellement. Ils sont encore plus nombreux à prendre des drogues de synthèse. (TSR)
Ca fait 10% d'accros, encore moins que selon ces données :
, psychiatres, économistes, des conseillers communaux bernoisCannabis : 15 conseillers communaux bernois se disent consommateurs
BERNE - Quinze conseillers communaux bernois se sont déclarés publiquement fumeurs de cannabis. Ils entendent ainsi se solidariser avec deux jeunes consommateurs, actuellement dans le collimateur de la justice.
Les quinze membres du législatif de la ville de Berne ont signé une déclaration publique de leur collègue Catherine Weber (Alliance verte), intitulée « Solidarité avec les fumeurs honnêtes ». Le but est de faire pression pour que la plainte déposée contre les deux jeunes soit retirée, a indiqué Mme Weber vendredi.
L'affaire a éclaté à la suite de déclarations du conseiller national et communal (exécutif) bernois Kurt Wasserfallen dans le « Bund ». Le radical avait estimé que les personnes qui fument du cannabis ne sont plus capables d'apprendre et deviennent apathiques.
Deux jeunes hommes lui avaient alors répondu dans une lettre de lecteur, avouant être des fumeurs de joint. L'un d'entre eux a subi des poursuites judiciaires et écopé d'une amende de 150 francs. (TSR)
, et même, même, des policiers américains :
In March, Howard Woolridge set out on horseback from Los Angeles to New York City wearing a T-shirt blaring the capitalized declaration : “COPS SAY LEGALIZE POT, ASK ME WHY.” The former Michigan police officer, who plans to reach New York in November, is a member of Law Enforcement Against Prohibition (LEAP), a group that wants to change our country’s drug laws.
Peter Christ and Jack Cole, both former cops, founded the three-year-old LEAP with the assistance of a $50,000 grant from the Marijuana Policy Project. More than 2,000 members, including prison wardens, judges, and mayors, have since joined the organization. Some believe in drug decriminalization, others in full-out legalization, but their collective mandate is to highlight the failure of the current drug policy.
Par Turion, sous Suisse, Prohibitions, le 2005-08-16