Économies en vue pour l'administration pénitentiaire israélienne ?
Quelque 1 500 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes ont commencé dimanche à observer une grève de la faim. Les détenus réclament notamment la suppression des vitres les séparant de leurs parents durant les visites, la fin des fouilles corporelles "humiliantes" et des punitions en cellules spéciales très étroites. (Le Monde)
Bien sûr, il va de soi que dans les prisons palestiniennes les conditions de détention sont exemplaires.
L'administration pénitentiaire s'est empressée de sévir contre les grévistes en confisquant leurs appareils électriques - notamment les postes de télévision et de radio - et en leur interdisant de recevoir des journaux, friandises, cigarettes et visites.
Privés de télé! Quelle torture infâme! Mais que fait Amnesty ?
Selon la presse israélienne, les autorités pénitentiaires israéliennes tentent de briser la grève de la faim des prisonniers palestiniens en les alléchant avec des odeurs de barbecue. Les quotidiens Haaretz et Maariv affirment ainsi que des grillades ont été organisés dans les cours de certaines prisons, et que des pains et des gâteaux ont été préparés spécialement dans les cuisines.
Sharon Gutman, une porte-parole de l'administration pénitentiaire, a toutefois indiqué que les recours à ces méthodes ne constituaient "pas une politique officielle", tout en affirmant qu'il était possible qu'on assiste à ce genre de méthode "dans certaines prisons à l'initiative des gardiens".Selon Issa Qaraqéa, président du club du prisonnier, principale association de défense des détenus palestiniens, des prisonniers israéliens de droit commun ont été transférés dans la prison de haute sécurité de Nafha (Sud) pour y griller de la viande et allécher les grévistes.
Ah, les salauds! Des barbecues! Mais que fait l'ONU ?
The thousands of Palestinian security prisoners planning to launch a hunger strike Sunday "can strike for a day, a month, even starve to death," as far as he is concerned, Public Security Minister Tzachi Hanegbi told reporters Friday.(Haaretz)
D'ailleurs, vu comment ils traitent les femmes enceintes, ça n'étonne même plus. Ouais, qui peut bien encore soutenir Israel après ça ?
Par Turion, sous Eretz Yisrael, le 2004-08-20