LA GAUCHE RACISTE (ENCORE)
21.08.2002, 23.08.2002

"Historiquement et moralement, Robert Mugabe a raison." Jean Ziegler, à propos de l'expropriation des fermiers blancs au Zimbabwe, cité sur commentaires.com

Jean Ziegler est ecrivain, sociologue,  ancien professeur à l'université de Genève, rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme des Nations unies pour le droit à l'alimentation. Auteur de La Faim dans le monde expliquée à mon fils. Il est également Socialiste et écrit même pour le Monde Diplo .

Le racisme dont sont victimes les blancs au Zimbabwe ne date pas d'hier  mais les médias n'y prêtent attention que maintenant.

Monsieur Jean Ziegler a bien sûr le droit de penser ce qu'il veut. J'estime qu'il a le droit d'être nationaliste. Il a le droit d'être xénophobe. Il a le droit d'être raciste. Mais je ne comprends pas pourquoi je ne l'ai pas entendu dire la même chose, à propos par exemple du programme de Bruno Mégret, prévoyant une inversion du flux migratoire en encourageant le retour des naturalisés récents, et cela, soi-dit en passant, dans des conditions beaucoup plus humaines que les massacres de Mugabe....Ou bien est-ce que pour cet aimable sociologue de dire "la France aux français" aurait une autre signification que de dire "le Zimbabwe aux Zimbabwiens" ? Se pourrait-il donc que un pays X devrait appartenir aux Xiens mais que un pays Y ne devrait pas appertenir aux Yiens ? Peut-être le fervent anti-mondialisation pourrait-il me redéfinir le racisme, mais il me semble qu'il se définit justement comme le fait de faire une distinction arbitraire entre deux populations, non ?

Monsieur Mégret est peut-être xénophobe. C'est son droit. Mais Monsieur Ziegler, en plus de faire une apologie morale de la xénophobie, ce qui est son droit, raisonne d'une manière raciste, ce qui, certes, est également son droit, mais il serait tout de même bon de le savoir. Car on peut être anti-étranger sans être raciste, un étranger peut-être défini objectivement. Un Suisse au Zimbabwe est aussi étranger qu'un Somalien en Tunisie. Par contre, je vois mal comment Monsieur Mugabe pourrait chasser les fermiers BLANCS et non les fermiers NOIRS sans faire de distinction raciale....

Il serait aussi intéressant de se demander pourquoi une prétendue extrême-droite se fait qualifier de raciste, alors que jamais je n'ai entendu un Le Pen ni même un Mégret dire qu''il fallait sélectionner les gens selon leur couleur, alors que la gauche se montre DOUBLEMENT raciste, d'une part en approuvant une discrimination raciale basée sur une sélection par la couleur de la peau, d'autre part en répendant l'idée qu'un racisme vaut mieux qu'un autre...


LE RACISME DES ANTI-RACISTES
04.07.2002

En Algérie, le candidat à la naturalisation doit :
1) résider dans le pays depuis 7 ans ;
2) justifier de son "assimilation à la communauté algérienne", ce qui suppose une conversion à l'islam et l'arabophonie ;
3) se soumettre à un "contrôle de dignité" du ministère de la Justice (art. 10, § 4 du Code de 1970). Même si ces trois conditions sont remplies, le gouvernement peut refuser la naturalisation de manière arbitraire.
Une circulaire du 2 février 1967 toujours en vigueur interdit le mariage d'une musulmane à un non-musulman, prohibition contraire évidemment à la Déclaration des droits de l'homme adoptée à Paris le 10 décembre 1948 (que l'Arabie Saoudite a refusé de signer) et qui stipule : "À partir de l'âge nubile, l'homme et la femme sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille" (art. 16). En revanche, dans l'islam misogyne, le musulman peut épouser une non-musulmane, car c'est un signe de domination.

Intéressant non ? Ce qui l'est encore plus c’est que ces pays-la ne se font jamais accuser d’être d’extrême-droite, racistes ou quoique ce soit. Cela ne sous-entend qu’une chose : « ils sont moins évolués que nous, il est donc normal qu’ils aient des régimes racistes, discriminatoires ou barbares. mais nous, gens civilisés, évitons de leur ressembler, de s’abaisser à leur niveau, montrons leur notre supériorité »

Cette manière raciste de penser est caractéristique de tous ceux qui ont condamné l’Autriche, de tous ceux qui (en dehors de la France, car là c’est une critique interne, c’est un autre problème), critiquent à présent la montée du Front National. autre exemple ? Israel-Palestine. Les Palestiniens ont beau avoir un état anti-démocratique, ils ont beau lyncher et torturer quiconque est accusé de « collaboration avec Israel » ils ont beau manger les entrailles des ennemis tués, c’est normal, car après tout, « c’est pas des occidentaux, ils sont pas civilisés, faut les comprendre ». Tandis que Israel, ben ils sont censés être civilisés, non ? Donc, à la moindre petite suscpicion de violation éventuelle des droits de l’homme, hop on les accuse...

La racisme, c’est de faire des critères différents pour des catégories (ethniques) diffèrentes de gens. Et en ne jugant pas les occidentaux sur les mêmes critères que les non-occidentaux, c’est exactement ce que bon nombre de prétendus « anti-racistes » font...

Exemple très concret:un représentant d' Amnesty International, dans une interview à la TV, s'exprimait sur la guerre en Afghanistan. En résumé, voilà ce qu'il a dit: "les attentats c'est pas bien. mais bombarder des civils c'est pas bien non plus". Voici exactement la suite:"nous, les democraties, devons donner l'exemple"... en gros (je resume la logique) "nous les blancs on est superieurs, prouvons a ces noirs et ces arabes qu'on vaut mieux qu'eux, qu'eux ils se bouffent entre eux, se massacrent, se violent se torturent ou soient d'extreme droite, on s'en fout, mais nous on est gentils et donc superieurs a eux".

Cette idée d'occidentaux devant donner l'exemple a en quelque sorte succédé au colonialisme, lequel se basait sur la même idée. C'est la même attitude qui fait que Amnesty déploie d'immenses manifestions contre la peine de mort aux USA, mais se tait sur les 40 éxecutions par semaine en Chine, probablement totalement arbitraires (ben oui c'est que des chinois non ?), qui fait qu'on appelle au Boycott d'Israel, qu'on condamne Slobodan Milosevic tout en fermant les yeux sur les dictatures chinoise, nord-koréenne, cubaine....

La deuxiéme source de cette attitude trouve sa source dans une morale d'origine chrétienne: celle de la supériorité morale de la victime, avec l'exemple du Christ qui tend l'autre joue à son agresseur. Et tout comme ces anti-racistes ont un besoin pathologique de ressentir une certaine forme de supériorité raciale, ils sont obligés de se maintenir dans cette supériorité morale de la victime, c'est purement psychologique. Les Etats-Unis, en se défendant face à une agression terroriste au lieu de tendre l'autre joue, ne sont plus une pauvre victime sans défense, tel un clochard dont ces gens raffoleraient pour assouvir leur complexe de culpabilité de gens riches en lui donnant une piécette et se sentant tout bon après, non, en se défendant, les Etats-Unis, forcément, endossent le rôle du méchant. Car il n'y a tout simplement pas de place dans la réflexion manichéenne de la gauche (réflexion manichéenne issue directement de Marx et de son opposition ridicule entre prolétaires et bourgeois) pour des individus ou des états responsables et capables de se défendre. Il faut qu'il y ait d'un côté le bon, victime sans défense, et de l'autre, le méchant agresseur, fort et armé. Ainsi, une fois qu'ils ont ainsi simplifié les données, ces gens de gauche deviennent enfin capables de choisir leur camp: celui qu'ils ont au préalable étiqueté comme "bon", pouvant ainsi se réjouir de leur propre prétendue supériorité ainsi affirmée.

La troisiéme source du racisme anti-raciste de la gauche a déjà été mentionnée: le besoin marxiste d'une lutte noir et blanc entre deux classes.
Depuis deux décennies, une transition et un recentrage s’opèrent dans la pensée idéologique et le discours politique de gauche, d’une compréhension de la société en terme de lutte des classes, dans laquelle " les bourgeois " tenaient le rôle de bouc émissaire, à une lecture raciste, en terme de lutte des races. Dans cette nouvelle vision des rapports humains, le blanc " nanti " a remplacé le bourgeois d’autrefois ; La personne de couleur, ou juive, à pris la place du prolétaire d’antan.
http://www.racismeantiblanc.bizland.com/

Il ne faut jamais oublier qu'il ne suffit pas de se coller une étiquette de gentil anti-raciste pour en être un:
C'est dans les cortèges du MRAP qu'on a entendu crier "Mort aux juifs" en octobre 2000, c'est dans les manifestations de la LICRA que l' on croise les groupes sionistes anti-arabes les plus durs. Et le tueur de Nanterre appartenait à la LDH, Ligue des Droits de l'Homme...

Une fois encore, il faut se rappeller que la meilleure manière de cacher quelque chose est d’accuser les autres de l’être... un autre exemple ? qui penserait aujourd’hui à reprocher à Chirac ses déclarations racistes sur les « odeurs des immigrés », lui qui se la joue grand combattant contre l’extrême-droite ?



LEFTIST RACISM

A great Leftist cause for the last 30 or more years has been "affirmative action" -- which normally translates into deliberate discrimination against whites -- which is as blatantly racist as any policy could be. The policy is normally justified as needed in order to restore "balance" and reverse the discrimination of the past but if that were the motive such a policy would also be used to restore political balance in the social science and humanities schools of Western-world universities -- given the huge preponderance of Leftists teaching in such schools and the virtual barring of Rightists there (Kramer, 1999; Horowitz, 1999; Redding, 2001; Sommer, 2002). Needless to say, no affirmative action policy leading to the preferential hiring of conservatives exists in any major Western university. Clearly, then, affirmative action is a claim of righteousness and moral superiority for Leftists, nothing more. A Leftist will happily be racist if it enables him to make that claim.

Another perhaps amusing exception for the poor old Leftist is that one of the many hatreds he is allowed is almost racist: He is allowed to be anti-American. It might be objected that anti-Americanism is not racist because Americans are not a race but the essential point surely is that prejudice and hatred is prejudice and hatred, however the target group is defined. And the events of September 11, 2001 surely show that hatred of America (whether by Leftists or others) can be as malign, mindless and dangerous as any other form of prejudice.

The reason behind Leftist anti-Americanism is that America sits at the pinnacle of the existing world power structure and a desire to tear down existing power structures -- for whatever reason -- is indisputably at the core of what Leftism is about. Americans are offensively un-equal. And even Americans can be anti- American. Many US liberals are routinely critical of almost everything about their country -- a country in which untold millions of people from around the world would love to settle, given half a chance. Some American liberals even seem to see American society as rotten to the core, which, in a generally patriotic world, is fairly surprising. It is however explicable as envy and frustration at the vast influence that American society and the American common culture undoubtedly wield over both individual Americans and the world at large. The American way of life and thinking must be a frustrating behemoth indeed for those who would wish to change it.
http://www.frontpagemag.com/Articles/ReadArticle.asp?ID=1226