(21.02.2004 quelques corrections, reste encore des trucs à revoir)

Psychologie du gauchisme I: refus d'accepter la réalité
11.08.2002

La caractéristique première de la psychologie gauchiste est le refus de voir les faits, la réalité. Le communisme ne marche pas, c'est un fait. Il est impossible de faire qu'il n'y ait pas une seule arme illégalement vendue, c'est un fait.  Si l'on assimile les faits, on en tire des réflexions logiques, une ligne de pensée qui nous amène à une certaine conclusion. Une personne sans préjugé, qui veut faire une analyse rationnelle, prend les faits qu'on lui soumet, en tire une conclusion, et l'accepte. Le gauchiste non. Le gauchiste étudie d'abord la conclusion, si elle lui plaît, il accepte les faits. Si il refuse la conclusion, il refuse aussi les faits et évite le débat (si possible en traitant l'autre protagoniste de fasciste, raciste, etc.) C'est un fait qu'il est impossible d'éviter qu'un criminel qui en a la motivation ne se procure une arme. C'est un fait que si il vous menace avec cette arme, il n'y a que deux possibilités. Ou vous en avez une aussi, il meurt, où vous n'en avez pas, vous mourez. Il n'y a pas de troisiéme possibilité, c'est un fait. Le refus d'accepter des choix inévitables, de chercher à les éviter en prétendant voir une troisiéme possibilité là où elle est absurde (je tends l'autre joue et le criminel dépose son arme, pleure et va s'annoncer à la police) découle directement de ce refus de voir les faits. Eviter les choix, éviter les faits, éviter le débat, telles sont les caractéristiques d'une idéologie indéfendable sur le plan des arguments logiques et rationnels. Une quatriéme caractéristique en découle, celle que, une fois les vrais faits reniés, le gauchiste va les remplacer par d'autres, qui eux convienent à sa conclusion. Ces autres faits, il va les poser comme axiomes indiscutables, il dira "ceci est inévitable", "l'avenir est que". Voilà aussi pourquoi ces gens s'opposent à la liberté d'information: elle permet de cultiver les gens, les rendre informés, les laisser faire leur propre choix. Mais le gauchiste sait très bien qu'une population qui réflechit trop finira par déceler les vrais faits des faux (je considére simplement comme faits vrais des faits démontrables telles que statistiques, évenements, etc), et partant des vrais faits, arrivera aux conclusions logiques, lesquelles ne seront pas les siennes.

Psychologie du gauchisme II: jalousie
12.08.2002

Pourquoi le nivellement des inégalités ne peut-il se faire que par le bas ? Tout simplement parce qu'il est impossible d'obliger quelqu'un à être créatif, à donner son maximum, à inventer, en somme: à produire de la richesse. Et la richesse n'est pas quelque chose de définitif, au niveau économique, elle doit être créee en permanence. La seule chose que vous pouvez faire est donc d'empêcher les riches de s'enrichir, mais vous ne pourrez pas les forcer à enrichir les pauvres. Voilà pourquoi le nivellement dans une sociéte communiste ne s'est fait, ne se fera, et ne peut que se faire, par le bas.

Il y a un proverbe issu d'un pays communiste qui en résume très bien l'aspect psychologique: Deux paysans sont voisins. Les deux ont une chèvre qui leur fournit du lait. La chèvre de l'un des paysans meurt. Celui ci prie alors Dieu de l'aider, et Dieu exauce son souhait, et lui demande: "Que veux-tu alors, une nouvelle chèvre ? Dix nouvelles chèvres ? Du lait pour toujours ?"

"Non mon seigneur, répond le paysan. Je veux juste que la chèvre de mon voisin crève aussi."

Psychologie du gauchisme III:masochisme social
14.08.2002

The inherent vice of capitalism is the unequal sharing of the blessings. The inherent blessing of socialism is the equal sharing of misery.
Winston Churchill

La plus grande différence entre la gauche et la droite est, fondamentalement, le fait que la droite rêve d'un monde où tout le monde serait riche, et la gauche d'un monde où tout le monde serait pauvre. Nous venons de démontrer que la gauche ne peut que appauvrir les riches, voici comment la gauche veut que les pauvres restent pauvres. A Genève, il y a une pénurie de logements. Bien entendu, il ne faut pas chercher bien loin pour savoir pourquoi: le ministre de l'amènagement du territoire est au Parti Socialiste. Plus un pays est socialiste, moins il y a de logement. Dans les pays de l'Est (très socialiste), il fallait attendre quelques petites années pour avoir un appart, en URSS (très très socialiste) on s'entassait par dizaines dans des appartements. Dans une société capitaliste libre, il n'y aurait pas de pénurie de logement, chacun serait libre d'acheter des terrains, de construire ce que bon lui semble, et le vendre au prix qu'il veut.

A Genève, non. D'une part, l'Etat interdit de vendre des terrains agricoles, ce qui fait qu'on se retrouve avec des champs et des vaches au bord de la route (c'est bon le blé pollué non ? merci la gauche verte) pendant que des gens travaillant à Genève se retrouvent obligés d'habiter à Vaud et de faire des trajets de une heure tous les jours (c'est bon l'air pollué non ? merci la gauche écolo). D'autre part, l'Etat fixe des taux de logements sociaux. Jusque là, cet article aurait pu figurer dans "libertés économiques en Suisse", voici donc l'aspect psychologique: en regardant un débat au Grand Conseil en live (ça aussi ça s'appelle des FAITS), j'ai pu entendre un discours d'un membre de l'extrême-gauche, qui critiquait la "méchanceté" de la droite, parce que celle-ci, venant de gagner aux élections, souhaitait accorder des autorisations de construction pour de belles villas, plutôt que pour d'hideux HLM, dans lesquels soi-dit en passant j'imagine que cet aimable gauchiste n'aurait pas tenu une seule nuit, de deux choses l'une, soit je mets en doute l'intelligence de cet élu du peuple, ce que bien entendu je ne me permettrais jamais, en considérant qu'il est incapable de comprendre qu'en construisant des villas de luxe leur prix va baisser, des gens qui habitent dans des villas moyennes pourront se les permettre, les villas moyennes seront vides donc leur prix va baisser donc des gens qui habitent dans de petites villas pourront se les permettre, et ainsi de suite jusqu'aux habitants des HLM qu pourront se permettre un appartement plus correct et ceux qui n'ont rien qui pourront donc se permettre les HLM dont le prix aura par-là même baissé, soit j'en viens à la conclusion que mes idéaux et les siens ne sont pas les mêmes.

Je rêve d'une société ou tout le monde est riche, lui d'une société où tout le monde est pauvre. Je rêve d'un monde où tout le monde habite dans une villa, lui d'un monde ou tout le monde vit dans un taudis (ou même des komunalka peut-être ? y avait de l'ambiance sous Staline hein ?). Dans son discours, il a également dit que "la droite révélait enfin son vrai visage", en construisant des maisons pour riches au lieu de construire des maisons pour pauvres. Eh bien, si c'est cela le vrai visage de la droite, je suis fier de m'en réclamer, je suis fier de ne pas vouloir un appauvrissement de la population dans le seul but masochiste de pouvoir pleurnicher là-dessus, mettre la faute sur la droite, si possible sur l'extrême-droite (même si elle n'a jamais été au pouvoir ! vous ne saviez pas que tous les problèmes de la France étaient la faute de Le Pen ?), pour ensuite me prétendre le sauveur des pauvres, alors même que j'aurais causé leur pauvreté.

Psychologie du gauchisme IV: absolutisme moral
16.08.2002

Le politique de devrait pas s'occuper de morale, dans le sens de morale de jugement, savoir si le voleur est méchant ou gentil lorsqu'il vole, ou est-ce que le capitalisme du 20e siècle agissait méchamment en sous-payant les ouvriers. Les gauchistes sont incapables de dépasser ce stade de méchant/gentil, faute pas faute, d'où d'ailleurs toute la structure de la justice autour de la punition, qui autorise l'absurdité de
la notion de "crime sans victime", alors que logiquement toute justice devrait se baser non pas sur cette notion puérile de punition, mais uniquement sur les notions de réparation et protection. Je m'en fous si Dutroux était responsable ou pas quand il a violé des enfants, je m'en fous de savoir s'il ira au paradis ou en enfer, je m'en fous s'il mérite ou pas d'être "puni", je m'en fous s'il pensait bien faire: tout ce que je veux,
c'est l'assurance que cela ne se reproduira plus.

Il faut donc dépasser ce stade de méchant-gentil, et s'intéresser plutôt aux conditions d'émergence d'un problème, lorsqu'un fonctionnaire abuse du pouvoir, lorsqu'un régime politique devient une dictature, la question n'est pas de savoir si ceux qui l'ont fait avaient tort ou raison, pensaient bien faire ou non. La véritable question est: qu'est-ce qui a permis que cela se passe ? Pourquoi a-t-on donné à quelqu'un un pouvoir dangeureux qui peut être abusé ?

Toute la justification gauchiste du communisme se résume à ça: le communisme a été mal appliqué, des gens méchants s'en sont emparés. Mais si des gens méchants ont pu s'en emparer, c'est que l'idéologie même le permet, d'où le danger, voire même l'évidence, que TOUS les régimes communistes doivent mal tourner, puisqu'ils donnent un pouvoir à l'Etat qui sera inévitablement abusé, et qu'ils favorisent un système qui, structurellement, encourage la corruption et les politiciens sans scrupules au pouvoir  (Cf. Hayek) ! Le communisme n'est pas une utopie au sens de système souhaitable mais irréalisable, il n'est une utopie qu'au sens de système faisant de fausses suppositions: s'imaginer que par un quelconque miracle, des gens auxquels vous aurez donné des pouvoirs énormes et qui n'auront strictement rien à 
gagner à ne pas en abuser n'en abuseront effectivement pas ! On n'a toujours pas réussi à m'expliquer COMMENT le travail peut-il être rendu obligatoire pour tous (cf. Marx), sinon en flinguant ceux qui ne travaillent pas ??

L'aspect psychocologique est donc que le gauchisme, au lieu de proposer des solutions (comment éviter le crime ? comment éviter les abus ?), ne fait qu'émettre des jugements moraux (ce n'est pas la faute du criminel s'il a été abusé dans son enfance, nous condamnons fermement la corruption, etc.).

Pareil pour la mondialisation, tout le discours gauchiste se résume à "la mondialisation c'est mal" que proposent-ils en échange ? Rien, bien entendu. Si au moins ils avaient un minimum de cohérence, ils pourraient proposer un programme concret contre la mondialisation,
par exemple : 1.interdire les fusions 2. protectionnisme 3. démission de l'OMC, or je n'ai pas entendu un seul des manifestants anti-mondialisation proposer un tel programme concret...Ils ne disent pas, "démissionons de l'OMC", ils disent "l'OMC c'est mal".
Par exemple en Suisse, soumettre au réferendum populaire un tel programme n'a rien d'impossible, mais cela impliquerait la reconnaissance d'une valeur que la gauche ne reconnaît pas (ou plus ? ): la démocratie. La démocratie impliqerait de laisser le peuple choisir, mais la démocratie n'intéresse pas, car la démocratie n'implique pas d'absolutisme moral: elle ne permet pas de dire si une décision
est moralement bonne ou mauvaise, elle permet juste de faire un choix qui conviendra au plus grand nombre. Or, dans la perspective d'un gauchiste, il n'y a qu'une et qu'une seul morale absolue: la sienne, et il n'a donc une seule volonté: l'imposer. A la limite, le gauchiste ne veut même pas que la Suisse démissione de l'OMC (comme je l'ai dit, je n'ai jamais entendu une telle revendication de la part de ATTAC 
par exemple. peut-être qu'ils l'ont affirmé, je n'en sais rien, mais en tout cas puisque ce n'est pas venu jusqu'à moi cela prouverait qu'ils ne l'auraient pas médiatisé autant que leurs pleurnichages... rien n'empêche en Suisse ATTAC de faire une initiative pour une Taxe Tobin par exemple, tout comme les syndicats ont fait une initiative allant dans le même sens, qui fut refusée par le peuple), il veut  juste que le gouvernement dise "oui l'OMC c'est mal.", il veut juste que les enseignants le répétent à leurs étudiants (l'OMC c'est mal les enfants, les capitalistes sont méchants, la droite est vilaine. répétez après moi...) Il ne veut pas que les problèmes soient résolus, il veut simplement imposer sa morale, sa perception subjective des problèmes.

LEFTISM

Why do Leftists rely so heavily on their two particular vacuous slogans? It is because they are not really interested in solving any problems at all. They are only interested in stirring up change. Really solving social and economic problems in our complex society requires thought, detailed enquiry, in-depth understanding of the problem, creative thinking and patience -- and the typical Leftist is simply not interested in all that. All he or she wants is change. "Get the government to pass a law" is the Leftist’s simplistic "solution."
...
It is submitted here that the major psychological reason why Leftists so zealously criticize the existing order and advocate change is in order to feed a pressing need for self-inflation and ego-boosting -- and ultimately for power, the greatest ego boost of all. They need public attention; they need to demonstrate outrage; they need to feel wiser and kinder and more righteous than most of their fellow man. They 
fancy for themselves the heroic role of David versus Goliath. They need to show that they are in the small club of the virtuous and the wise so that they can nobly instruct and order about their less wise and less virtuous fellow-citizens. Their need is a pressing need for attention, for self-advertisement and self- promotion -- generally in the absence of any real claims in that direction. They are intrinsically 
unimportant people who need to feel important and who are aggrieved at their lack of recognition and power. One is tempted to hypothesize that, when they were children, their mothers didn’t look when they said, "Mummy, look at me".
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And, of course, people who themselves desperately want power, attention and praise envy with a passion those who already have that. Businessmen, "the establishment", rich people, upper class people, powerful politicians and anybody who helps perpetuate the existing order in any way are seen by the Leftist as obstacles to him having what he wants. They are all seen as automatically "unworthy" compared to his own great virtues and claims on what they already have. "Why should they have...?" is the Leftist’s implicit cry -- and those who share that cry have an understanding of one-another that no rational argument could achieve and that no outsider can ever share.
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Envy is a very common thing and most of us have probably at some time envied someone but, for someone with the Leftist’s strong ego needs, envy becomes a hatred and a consuming force that easily accounts for the ferocious brutality of Communist movements and the economically destructive policies (such as punitively high taxation, price controls and over-regulation generally) employed by Leftists in 
resolutely democratic societies. So the economic destruction and general impoverishment typically brought about by Leftists is not as irrational as it at first seems. The Leftist actually wants that. Making others poorer is usually an infinitely higher priority for him than doing anybody any good. 
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good article about leftism: http://www.frontpagemag.com/Articles/ReadArticle.asp?ID=1226